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Sortie à Saint-Nazaire

Le Comité des Fêtes et les Amis de La Touline organisent pour leurs adhérents, les enfants de l’école La Touline, leurs frères et sœurs et leurs parents une sortie à Saint-Nazaire dimanche 14 avril 2024. 

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La laisse des mots

Plus de deux cents personnes ont assisté vendredi 9 juin, à La Lucarne d’Arradon, au final du projet « La laisse des mots ». Après une chanson de sa composition interprétée par Jody McStravick, parmi les 190 objets disposés sur la scène tel une laisse de mer, Anne Jeuris et Jean Lambert-wild, ou plutôt leurs personnages, les clowns Boo et Gramblanc, ont lu et joué avec les histoires des plus petits, celles des élèves de maternelle de La Touline.

La « Laisse des mots » était en effet un projet d’écriture initié par le Comité des Fêtes du Moustoir et l’animateur de son atelier d’écriture Olivier Mayer et l’école La Touline et sa directrice Sandrine Morice avec l’assurance de la complicité active et engagée de l’artiste Jean Lambert-wild.

Un échange d’objet entre les 93 enfants de La Touline et 97 adultes (habitants du Moustoir ou d’Arradon, amis, parents d’élèves….) a permis l’écriture de 190 histoires inspirées par ces objets. Les élèves écrivant ces histoires en classe, avec leurs professeurs et l’aide de Jean Lambert-wild et Olivier Mayer. Cinq ateliers d’écritures ont par ailleurs aidé les adultes qui le souhaitaient à écrire leur histoire.

Cette aventure de 9 mois a accouché du rendu de vendredi à La Lucarne, très apprécié des participants, et surtout d’un beau livre de 160 pages (12,50€) contenant l’intégralité des histoires illustrées par les dessins des enfants et des photos prises tout au long du projet par les photographes de l’association vannetaise « Contraste ». Le livre a été maquetté bénévolement par un père d’élèves de La Touline, Jérémy Armand.

 

Atelier d'écriture au Moustoir

Prochaines dates : 17 mars 2023 ; 30 et 31 mars 2023 pour La laisse des mots

Fête bretonne du Moustoir Dimanche 13 août 2023

Voir les photos de la fête : cliquer ici

Métaphores parallèles

En 2019-2020, le projet « CroisementS » avait permis, à partir de haïkus, d’inspirer les artistes de l’association « Arts en Liberté » pour réaliser une œuvre plastique (peinture ou sculpture). Puis, à partir de ces œuvres, il s’agissait d’inspirer un texte aux participants aux ateliers d’écriture d’Arradon (l’atelier de l’association « Escal » et celui du Comité des Fêtes du Moustoir). Les œuvres et leurs créateurs s’étaient ainsi croisés.

Après « CroisementS », la demande était forte d’un nouveau projet fédérateur. C’est ainsi qu’ont été imaginées les « Métaphores parallèles ».

Comme le dit en substance la géométrie, les parallèles sont des lignes droites qui ne se croisent jamais ou, pour la géométrie non euclidienne, qui finissent par se croiser, mais seulement quand l’infini est atteint. Quant aux métaphores, ce sont des images pour désigner un objet en le remplaçant par un autre. C’est un procédé utilisé par les poètes principalement. Ainsi dans le poème de « La Légende des Siècles » intitulé « Booz endormi », Victor Hugo, pour désigner la Lune, parle d’une « faucille d’or ». Mais s’il dit simplement « faucille d’or », comment savoir qu’il parle de la Lune ? Alors il écrit « cette faucille d’or dans le champ des étoiles ». Il emploie donc une deuxième métaphore, « le champ des étoiles » pour désigner un ciel de nuit. Et on comprend immédiatement que Victor Hugo nous parle de la Lune. Mais parfois (et même souvent), les poètes s’amusent à nous perdre et leurs métaphores laissent ouvert le champ de notre compréhension. C’est ce qui fait de la poésie une conversation intime entre le poète et son lecteur. Dans un poème comme dans une conversation, chacun y trouve son compte… ou pas.

Dans un recueil de poèmes, « Ralentir travaux », Paul Éluard écrit : « Le poète est celui qui inspire, bien plus que celui qui est inspiré. » Nous sommes donc partis de métaphores, de vingt-huit métaphores de poètes, pour voir ce qu’elles pouvaient inspirer aux plasticiens de « Arts en Liberté », aux « écrivants » des ateliers d’écriture d’Arradon, et nous avons sollicité également les photographes de l’association « Contrastes ». Chacun a choisi une métaphore et a travaillé en parallèle pour créer un texte, une peinture ou sculpture, une photographie ou un collage. Le résultat de ces « métaphores parallèles » a donné lieu à une exposition, un spectacle et à ce livre. Beau, ambitieux et modeste.

Olivier Mayer, atelier d’écriture du CFM

Le livre est en vente au prix de 12 €